Bibiothèque

jeudi, 3 janvier 2013

Que nous réserve 2013 ?

2010 fut l'année des voyages - on a parlé du Japon, il reste à détailler l'Islande et New York.

J'imaginais 2011 assez lente alors qu'elle fut très mouvementée - notamment au boulot.

2012 fut sportive, avec moins d'impro et presque pas de photo.

Pour 2013, très cher Lecteur, je vous souhaite beaucoup de légèreté.

Quant à moi, si mon idiot de genou me laisse tranquille, je continuerais volontiers le sport... Et puis on verra.

mardi, 11 décembre 2012

Cinquième dossard

Mon cinquième dossard fut le dernier de 2012. Et d'ailleurs ce n'était pas un dossard mais une chasuble.

La fleur au fusil, et sur les conseils enchanteurs de mes voisins (2 de bureau et 1 de pallier), je me suis inscrit à la Saintélyon un trail de 70km, nocturne et hivernal, entre Saint-Etienne et Lyon. L'aventure, quoi !

Profil SaintéLyon 2012

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jeudi, 29 novembre 2012

Deux histoires tristes

Sur le parvis de la défense, j'ai croisé une dame très strictement habillée qui portait une mallette noire aux angles doublés de métal. Le genre de mallette qui contient du polystyrène ou du molleton découpé précisément à la forme de quelque chose de fragile que l'on veut protéger. Une caméra par exemple, ou des pièces de fusil à lunette si l'on est dans un film.

Quelques mètres après avoir passé la dame, je me demandais ce que la boite pouvait bien contenir quand un grand bruit de verre cassé me fit me retourner. La petite dame, une main gantée sur la bouche, l'autre qui tenait la mallette grand ouverte, avait l'air catastrophé, devant un millier d'éclats de verre. 

Ce n'était pas une caméra, ni un fusil. Sous les yeux d'une trentaine de personnes hypnotisées, elle ramassa un morceau plus gros que les autres. C'était un vase.

Ce même jour, quand j'arrivai à la caisse d'un magasin, une dame d'une quarantaine d'année était en train de payer, avec sa carte bleue. Au bout de quelques instants, la caissière lui demanda si elle voulait bien ressayer, il y avait des problèmes de serveur. 

À ses cotés, la mère de la dame, peut-être soixante dix ans, dit à sa fille : "tu as toujours été trop lente. Pour tout." Elle lui sourit, lui mit doucement la main sur le bras et ajouta avec une perfide tendresse : "même pour payer, tu traines. C'est pour ça que tu as tout raté...

Les yeux rougis, la dame força un sourire pour la caissière et sortit un billet, en évitant de croiser les regards des cinq autres clients.

mardi, 20 novembre 2012

Quatrième dossard

Après trois 10km -dont celui du triathlon de Paris-, il était temps de passer à la distance supérieure. 

Et voilà que la ville de Boulogne-Billancourt avait eu le bon goût d'organiser un semi-marathon le jour de mes 32 ans. Ce fut donc mon objectif de l'automne : moins d'1h45. À l'origine, mon secret espoir était même d'approcher 1h40, mais il fut légèrement douché par mes 45'23 au 10km d'Odyssea le 7 octobre.

Sur les six dernières semaines, je courus 145 kilomètres, un joyeux programme mélangeant lac Daumesnil, bois de Vincennes et stade Leo Lagrange, avec de l'endurance, du fractionné, de la vma... Mais le plus intéressant dans mon austère préparation fut la dernière ligne droite - peu orthodoxe.

Vendredi, soirée pizza - nanar - beaujolais entre amis : Plan 9 from outer space puis Beowulf -celui avec Christopher Lambert et Götz Otto- jusqu'à 2h du matin. Le beaujolais a cette année, comme toutes les années, un nez de carambar et un goût très fort de bonbon à la banane - pour les chimstes, l'acétate d'isoamyle c'est un peu l'équivalent de la madeleine de Proust, on se retrouve instantanément projété en salle de TP, avec Mme V qui mime la molécule.

Plan 9 est en fait un hommage aux films de genre et Ed Wood est le lointain précurseur de Quentin Tarantino. Si, si : Plan 9 et Death Proof (ou Kill Bill), même combat. Le seul vrai défaut de Plan 9 c'est de ne pas vraiment choisir son genre (extraterrestres, zombies, vampires, thriller...). Au final, avec un scénario plus clair, de meilleurs acteurs et beaucoup moins d'erreurs techniques, ç'aurait pu être un film très dans la moyenne.

Avant de regarder Beowulf, il faut bien bien avoir à l'esprit que c'est la réinterprétation médiévale steam-punk d'un des plus anciens écrits de la littérature anglo-saxonne. C'est un film construit autour d'enjeux fondamentaux, qu'ils soient scénaristiques (le péché originel comme déclencheur de lutte du bien contre le mal) ou financiers (comment faire ce qu'on peut avec très peu) : c'est le choc de l'épique et du cheap. Et il y a Christopher Lambert qui fait plein de saltos, sur fond de musique techno.

Samedi après une courte sieste, puis un apéro chez les voisins, je chipotai un plat de nouilles devant le très intense France - Argentine et fut au lit bien tard. Le XV de France millésime 2012 domaine Saint-André me plait bien, même si je pousserais pour Fofana en 12, Huget en 14 et un jeune ailier/arrière sur le banc (par exemple Buttin, mais il faudrait qu'il joue plus avec l'ASM).

Dimanche matin, réveil aux aurores (7h) pour avoir le temps de manger puis digérer un plat de nouilles, avant l'heure fatidique du départ de la course (10h). 

Puis, tout en buvant plein d'eau comme il paraît qu'il faut faire, choix cornélien de la tenue. Rien à voir avec une quelconque coquetterie, il s'agissait de faire au mieux avec la météo annoncée (pluie faible) et la météo constatée (averses). Les options étaient : T-shirt manches courtes genre novembre-qui-a-dit-que-c'était-novembre?, haut à manches longues façon confiant-il-ne-pleuvra-pas-trop ou k-way style Runnin'-in-the-rain.

Vers 8h50, le choix enfin fait, je pris le métro en direction de Boulogne. Tiens à ce propos, dans la 9, j'assistai à scène amusante aux alentours de rue de la pompe, mais en préambule il faut que vous sachiez que les jours de course, dans le métro, plus l'on approche du lieu de la course et plus la proportion de coureurs en tenue de course augmente. Deux jeunes filles d'environ quinze ans - l'une tenait le figaro et l'autre un sac à main Burberry - discutaient avec force décibels d'une amie commune qui serait sortie avec Mathieu, ou pas, ce n'était pas certain quoiqu'en pense l'une. Soudain l'autre après avoir balayé la rame du regard se pencha vers la première et lui chuchota : "tu n'as pas l'impression qu'on est entourées de coureurs ?" Et l'autre, un peu inquiète : "''Si, mais qu'est-ce qui se passe tout d'un coup ?'"

J'arrivai à Boulogne, métro Marcel Sembat, à 9h30 et déposai mon sac à la consigne en quelques secondes (excellente organisation !). Puis je fis la queue trente minutes pour aller aux toilettes...

Bref, je me retrouvai sur la ligne après que le départ de la course fut donné et sans échauffement... J'occupai donc les trois premiers kilomètres à slalomer. A partir du septième, il plut fort et je rattrapai le meneur d'allure 1h45. Au onzième je me sentais toujours bien, au point d'accélérer un peu, il cessa de pleuvoir et le meneur des 1h40 fut visible à partir du quinzième. Je le rattrapai au vingtième. Sophie était à l'arrivée avec un chouette parapluie multicolore - je sprintai donc.

Au final, 1h38 (wouhou !), en negative split.

Et depuis, mes adducteurs ne sont que courbatures...

mercredi, 14 novembre 2012

Ligne 8 - 10th and Bonne Nouvelle

Un petit trompettiste souffle un jazz cool pour quelques pièces, juste à côté d'un couple d'Américains qui discute.

Elle, lunettes carrées, cheveux mi-longs à frange, belle dans un tailleur strict à carreaux, sourit.

Lui, trop petit dans un imperméable trop grand, dégarni, parle parle et parle encore en gesticulant. Elle éclate de rire - Oh Larry....

Woody and Diane in Grands Boulevards Murder Mystery. Ou presque.

jeudi, 20 septembre 2012

Comme dans une BD

Bercy. Le métro s'arrête. La jeune fille se lève. Et laisse tomber un petit pull qui était accroché à son sac.

Sa voisine qui a tout vu l'interpelle mais la jeune fille n'entend rien, à cause de son casque audio. Une fois. Deux fois. Elle s'éloigne.

Alors la voisine attrape le pull et s'apprète à poursuivre la jeune fille sur le quai. Mais elle marque soudain un temps d'arrêt. Le gamin qui l'accompagne est lui toujours assis.

Or les habitués de la 14 savent bien que les portes sont traitresses : il lui suffirait de descendre du train pour qu'elles se referment et les séparent.

Un coup d'oeil au gamin, un autre à la jeune fille. Gamin. Pull. Instinct maternel contre héroïsme du quotidien... Cruel dilemme.

Heureusement un quidam la libère, en attrapant le pull au signal sonore, juste à temps pour descendre.

Le charme est rompu mais je vous jure que pendant un instant, on voyait le petit diable et le petit ange se chamailler autour de la tête de la voisine...

lundi, 27 août 2012

Pitch, le résumé de potch'

Sur une idée de Fabrice et une (dure) liste imposée par Sophie - mais avec son aide.

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Souvent les bandes annonces en disent trop

Où l'on critique en douce Rebelle et Associés contre le crime.

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dimanche, 19 août 2012

Batman, un peu, beaucoup, à la folie

There's a storm coming, Mr Wayne.

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lundi, 30 juillet 2012

Triathlon de Paris (3/3)

C'était le 8 juillet et c'était bien chouette.

2h24'45" : NAT 4,36km/h (1,6km - 22') ; T1 5'11" ; VEL 33,2km/h (39km - 1h10') ; T2 3'35" ; CAP 12,5km/h (9km - 43')

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