18h30, les portes s'ouvrent (à l'heure, il faut le signaler). Avec S. nous fonçons au balcon à la recherche de chouettes places assises, parce que la fosse avec un gros ventre, c'est pas top.

19h30, mise en bouche : deux types un peu fous qui jouent de l'air guitare à fond. Rigolo.

19h45, en entrée, une chanteuse folk-pop, Nicole Atkins, (un peu) seule avec sa guitare et une voix tellement américaine... Sympatoche.

20h45, après l'interlude classique (et toujours incompréhensible pour le profane) de préparation de la scène, des guitares et micros, les lumières s'éteignent. Une note de guitare accompagne l'entrée du premier zikos, qui se fixe en fond de scène. Second gratteux, une seconde note s'ajoutent. Elles s'éternisent tandis que le batteur entre à son tour, et pose un rythme simple. Troisième gratteux... Et enfin, Mr E, himself !

EELS en concert

Ce qui a changé en deux ans : E s'est rasé et a troqué sa tenue de rockeur rétro (grosses boots, jeans, chemise, gilet et cuir) pour un survèt' intégral noir, à trois bandes, en pilou tout moche - mais il a gardé les grosses ray bans et le béret. Look étonnant donc, mais c'est visiblement l'uniforme de la tournée (musiciens et techniciens). Et il participe du gros délire sur scène - car entre les morceaux, ça déconne sec.

Comme toujours eels, réinterprète ses morceaux - E a une capacité à ré-écrire sa propre musique des plus fascinantes - et là le virage est franchement rock : trois guitares, une basse, une batterie et beaucoup d’énergie !

Si vous n'avez jamais vu eels en concert, c'est une erreur... Et Wonderful Glorious - leur dernier album'' - est excellent, comme tous leurs précédents d'ailleurs...

EELS - il m'en manque 2...

PS : au final, c'est un concert vraiment énorme et nous en sommes sortis avec une patate d'enfer - bon, l'enthousiasme est un peu retombé aux urgences où nous avons passé la nuit, mais c'est une autre histoire...