- Marie (non pas celle-ci) m'a offert récemment chagrin d'école, le dernier Pennac. Pourquoi Pennac ? Et pourquoi le dernier ?

- Mais pourquoi te poses-tu ces questions ?[1]

- Parce que c'est assez risqué d'offrir un livre. Les goûts sont tellement variés. Tu ne trouves pas ? Alors j'aimerais bien savoir pourquoi le dernier Pennac.

- Peut-être, en lectrice régulière, s'est-elle souvenu de ceci et s'est-elle dit que j'allais aimer cela.

- A-t-elle été attirée par le ruban rouge Renaudot 2007 ?

- Ou peut-être as-tu une tête à aimer Pennac ?

- Et si c'était elle qui aimait Pennac ?

- Oui, souviens-toi, elle t'a glissé qu'elle voulairt le lire.

- C'est donc qu'elle a bon goût, parce qu'il est sacrément bien ce bouquin.

- Content alors ?

- Presque : j'ai totalement oublié de demander à Marie d'écrire un mot sur le livre... Et puis j'aimerais bien dormir.

Notes

[1] Méthode Rabbi Jacob : quand on ne sait pas répondre à une question, en poser une autre.