Marie s'apprète à appuyer sur le bouton sept lorsqu'une dame agée, très soigneusement maquillée et d'origine asiatique -chinoise ou peut-être vietnamienne- pousse la porte du hall en courant. Elle se rue vers l'ascenseur, ouvre les portes de la cage à toute vitesse puis enfonce celles de la cabine -c'est un viel ascenseur.

Marie lui demande son étage. Elle, très essouflée mais visage impassible, glisse quatrième. Pendant toute la montée -c'est un très viel ascenseur- Marie fixe intensément cette dame. Qu'est-ce qui a pu provoquer une pareille hâte ? Elle imagine une mauvaise nouvelle, ou pire.

Arrivé au quatrième, la dame dit au bridge, on ne peut pas arriver en retard, puis elle pousse la porte et fonce vers la deuxième sonnette à gauche. Personne ne répond. Marie n'ose pas appuyer sur le sept : et si jamais elle était en retard et que les autres refusaient de lui ouvrir...