Avoir un poisson accroché dans le dos, la hantise du premier avril. Régulièrement, on passe une main sur son dos pour vérifier qu'un petit plainsantin n'a pas profité de la foule dans le métro pour jouer du scotch. J'ai horreur des poissons en papier, mais j'aime bien les vrais. Transitoirement, Le Rouge et le Jaune nagent dans leur aquarium de voyage.

C'était nécessaire depuis quelques temps, aujourd'hui, c'était l'occasion : j'ai pris le temps de nettoyer l'aquarium. Sortir le filtre, le nettoyer ; sortir le sable, le filtrer, le rincer, le faire sécher ; nettoyer l'aquarium, le détartrer -au jus de citron vert-, essuyer les vitres... J'étais tellement bien parti dans ma folie nettoyante que j'ai fait la cuisine de fond en comble. J'allais attaquer la salle de bain quand il fut l'heure d'aller au théâtre (à lire bientôt). Après le théâtre, je suis allé mangé des sushis.

Demain, remettre le sable, la plante, le filtre et l'eau. Et les poissons réintégreront leurs pénates.