C'est au moins aussi curieux d'écrire une note intitulée pourquoi je ne blogue plus ? juste après avoir publié en moins d' semaine autant de notes qu'en un semestre. Néanmoins cette note vise à expliquer -sinon à justifier- le peu de nouveauté.  

Tout d'abord, je dois vous avouer qu'il s'est passé pas mal de choses ces derniers temps. Jugez plutôt, en douze mois : voyage au Vietnam, changement de boulot, visites puis achat d'un appartement, randonnée dans le Morvan, stage de voile au Glénans, travaux puis déménagement, déplacements en Inde, reprise de la natation... 

J'en entends déjà répliquer que -justement- voilà de bien beaux sujets pour faire vivre ce blog. Certes leur répondrai-je mais voilà, je suis victime d'une régression technologique : le Vietnam et l'appartement ont fait l'objet d'un traitement papier non diffusable. Quant au reste, je n'ai effectivement pas pris le temps

Pourquoi ? Une sombre histoire de récurrent -citons pour mémoire l'impro, les sorties, les amis, le travail...- qui impose des choix. 

Je me suis livré ce mois-ci à une drôle d'expérience : j'ai noté ce à quoi j'employais mon temps, demi-heure par demi-heure, dans un joli fichier excel.    

Le résultat est donc une semaine type de votre serviteur :

  • Sommeil : 60h (36%),
  • Travail[1] : 40h (24%),
  • Transport : 18h (11%),
  • Utilités (repas, toilettes, courses, ménage) : 16h (10%) - dont utilités maison : 5h,
  • Amis et famille : 15h (9%),
  • Loisirs extérieurs : 8h (5%) - dont impro : 3h,
  • Sport : 6h (4%),
  • Loisirs intérieurs : 5h (3%).

Qu'en déduire ? À première vue, je subis 80% de mon temps (les quatre premiers postes) pour profiter des 20% restants. Plutôt déprimant. 

Regardons d'un peu plus près et supprimons les impondérables biologiques (sommeil et repas). Les utilités restantes, le travail et les transport totalisent 66h ; les joyeusetées, elles, durent 34h. 2 pour 1, ce n'est donc pas désespéré.

D'autant que cette petite étude met en luière des pistes d'amélioration :

  1. les 5 heures d'utilité maison (courses + ménage) peuvent être dramatiquement diminuées par l'emploi d'une femme de ménage - dont le coût financier est à mettre en balance avec le coût auquel j'évalue ces quelques heures que je perds[2] ;
  2. les 18h de transport sont énormes et relativement peu compressible, par contre ce temps n'est pas nécessairement perdu : vivent les loisirs de train (je vais ressortir ma DS et pourquoi pas en profiter pour bloguer un peu) ;
  3. 60h de sommeil c'est beaucoup, mais ce chiffre est artificiellement augmenté par les jours de congés et week-ends et les grasse-matinées associées, il y a certainement moyen de dormir un peu moins mais un peu mieux, à creuser.

Bon, vous me direz, tout ça est bien beau mais n'explique pas vraiment l'inactivité du blog.

Notes

[1] Un certain nombre de jours de congés dans la période diminue légèrement la part "travail".

[2] Et croyez-moi, il est élevé.