Peak-Time
Par Bertrand Ytournel le dimanche, 2 novembre 2008, 20:25 - jardinage - Lien permanent
No Blues September devait être le titre de la note précédente. Mais voilà, depuis septembre elle me trotte dans la tête, et je n'ai pas eu le temps de la rédiger.
Pas eu le temps ?! Pas pris le temps, plutôt !
C'est vrai, arrêtons-nous quelques instants sur le temps : s'il est indéniable que le temps est une ressource finie, il n'est pas moins indéniable que sa consommation est parfaitement déterministe : il passe très exactement vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine, etc.
De plus, c'est une ressource immédiatement disponible (aucun effort pour que le temps passe) : nous avons du temps, nous avons même tout le temps.
C'est donc la mauvaise foi qui fait dire je n'ai pas le temps quand l'honnêteté devrait pousser à dire j'ai délibérément choisi de ne pas prendre le temps.
Objection classique : mais il y a tant de choses à faire ou je n'ai pas assez de temps... Objection rejetée : 1. vouloir tant de choses, c'est ne pas savoir ce que l'on veut vraiment ; 2. tant d'autres choses futiles sont largement surdotées en temps (c'est une sorte d'acquis social).
Le raisonnable ne s'embarrasse pas de remords : il sait qu'il fait à chaque instant ce qu'il veut de son temps.
La ressource temps ne pose qu'un seul véritable problème : on sait à quel rythme on l'utilise mais on ne connait pas vraiment la taille du gisement.
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