Imagine-toi

Julien Cottereau, un clown-mime-bruiteur un peu barré et très éthéré, construit sans un mot un univers poétique, décalé et surtout hilarant. Aux Bouffes Parisiens.

La framboise frivole

En voyant ces deux-là, on pense au numéro de music hall des deux canards dans Qui veut la peau de Roger Rabbit : tourbillon musical virtuose, plein d'humour et d'absurde. L'opéra, la variété française et au final toute la musique se trouve revisitée... Imaginez une salle entière qui reprend La Traviata (bouche fermée !). Aussi aux Bouffes Parisiens.

Magic Malik New Orchestra

Flûtiste traversier[1] virtuose, showman adulé, expérimentateur sonore, mondialiste convaincu[2]. Avec quatre compères au Sunset pour l'enregistrement d'un live. Musique envoutante, quasi hypnotique, le quintette crée des nappes sonores, des atmosphères, par des phrases répétitives et des sons enveloppants... (ça manquerait d'ailleurs un peu de solos, de folie, de fantaisie). Bientôt des photos.

Un bal masqué

Ah l'opéra... En l'occurence Verdi, à Bastille. Priorité aux chanteurs (tous excellents) : beaucoup de solos et un orchestre bien dirigé. Mise en scène un peu froide : décors magistraux et sombres, lumières fixes, jeu d'acteur limité, dommage. Le dernier acte -le bal masqué[3]- par contre est vivant (de nombreux danseurs), un petit orchestre sur scène (qui répond joliment à celui de la fosse) et des acteurs qui bougent -enfin !- alors que le drame se met en place. Trois heures très agréables.

Notes

[1] Rapport à l'instrument mais aussi aux chemins parcourus.

[2] Rapport à ses influences.

[3] Ohé ohé !