Marie dans le bus
Par Bertrand Ytournel le vendredi, 24 novembre 2006, 15:16 - instantané - Lien permanent
Evidemment, si Marie prenait plus souvent le métro, le titre de cette note aurait plus de sel.
La première histoire se passe dans un bus. Marie est assise dos au chauffeur. Un type s'asseoit en face d'elle. Il a un sale air. Saoul ? Drogué ? Juste bizarre ? Marie ne saurait pas trop dire mais elle se sent mal à l'aise. D'autant que le type la fixe. Ca y est ! C'est pour moi, cet allumé va me tenir la patte... Heureusement, trois stations plus loin, c'est son arrêt. Marie se lève et le type lui fait "Ah !" Marie sert son sac (j'en étais sûre...) et le type ajoute c'est mon pied.
La seconde histoire se passe aussi dans un bus. Une maman noire et son petit -quatre ans, en furie- montent. Marie se déplace un peu pour qu'ils aient deux sièges côte à côte. Le petit pleure, hurle et tape des pieds tandis que sa mère essaie de l'asseoir. Le bus a une secousse et le gamin tombe entre les genoux de Marie. Sa mère prend une de ces voix qui ne souffrent aucune réponse pour lui dire de se calmer. Ce qu'il fait. Trois stations plus loin, ils descendent. En se levant, le gamin -très gentleman- lance à Marie : "Oh Madame, au revoir".
Commentaires
mais quel pourrait être le lien entre du sel et un métro... non je ne vois pas là.
Euh disons que ce titre était une référence de Raymond Queneau (à un mode de transport urbain et deux lettres près). Certes, c'est du pas du sel très raffiné, mais le gros sel, c'est bon pour les nouilles.