Lundi dernier, il n'y avait pas de neige à Auris. Il serait difficile de skier ce week-end. Pas grave, on pourrait toujours trouver une activité de remplacement.

Puis Météo France annoncé une vague de froid pour la fin de semaine. Non seulement (mèn), la France allait devenir importatrice nette d'électricité germanique mais en plus (dé), les Alpes allaient se couvrir de neige. Ce qui tombait bien car je venais de retrouver mon stick à lèvre.

Hélàs, Météo France n'ayant pas fait pas les choses à moitié, la neige a bloqué les routes vers de nombreuses stations. Dont Auris en Oisans. De plus, vendredi soir, les trains vers le sud-est de la France avaient tous entre une heure et une heure trente de retard.

C'est comme pour l'impôt, trop de neige tue la neige.

J'avoue, j'ai inséré cette courbe uniquement pour le plaisir de dessiner un petit skieur. Je l'aime bien, il me rappelle mon copain Yvan.

Du coup, mon week-end fut rempli de grasses matinées, de farniente sur le canapé et de lecture de bandes dessinées. Aucune activité physique. J'ai même refusé une promenade dans la neige qui s'annonçait très agréable - il faut parfois se faire violence pour ne rien faire mais que c'est agréable !

Dimanche soir, dans le Lyon-Paris de 21h30, j'ai regardé "singin'in the rain" et depuis je n'arrête pas de fredonner "good mornin' good mornin'". Cette semaine aurait pu commencer de la meilleure des façons si je n'avais pas été désoeuvré - ce qui est peu agréable !

Incohérent, moi ? Presque pas. Disons que je n'aime pas ne rien faire sauf quand j'apprécie de ne faire rien. Ou plutôt, j'aime ne rien faire sauf si je n'ai rien à faire. En effet, je n'aime pas ne rien avoir à faire et j'aime ne rien faire de ce que j'ai à faire. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai parce que j'aime faire ce que j'ai à faire mais disons que le fait de ne rien avoir à faire ne laisse aucun choix quant à l'action de le faire ou pas. Tandis qu'avoir des choses à faire fait que l'on peut faire - et aimer faire - ce qu'on a à faire ou ne pas faire - et aimer ne pas faire - ce qu'on a à faire.