Chaque été, Pixar fait des merveilles. Une telle constance dans le succès ferait presque peur. Peur d'être, un jour, déçu, je veux dire. Ainsi, quand se profile la sortie d'un Pixar, j'évite autant que possible d'en regarder la bande annonce, d'en lire les critiques, d'en discuter avec des amis. Black-out quasi total. Ce qui ne m'empèche pas de m'y précipiter !

Cette année, c'est Up, en 3D.

Ne nous embarassons pas de suspens -nous sommes entre nous- c'est très bien. Vraiment très bien.

Le film s'ouvre sur la rencontre de deux gosses, à pleurer de rire. Puis continue sur une scène sans parole, qui raconte la vie des deux gosses, qui s'aiment, se marient, emménagent, veulent un enfant, veulent voyager, et ne peuvent pas, puis ils vieillissent et finalement, il se retrouve seul[1]... Il, c'est Karl Fredericksen, le héros de Up : un vieux acariatre. Qui plutôt que de voir sa maison démolie l'entraine dans le ciel avec des milliers de ballons, direction l'Amérique du Sud -un vieux rêve.

Adventure is out there!

Karl se retrouve flanqué d'un scout obèse, d'un drole d'oiseau multicolore et d'un chien qui parle. L'aventure est complètement déjantée et terriblement drôle. Les images sont superbes (pas d'abus de 3D), l'animation parfaite, les personnages attachants[2] et comme toujours c'est très bien écrit. Bref, c'est tout bon. Tout ? Vraiment tout ? Allez, ok : la fin est un peu abrupte et la musique est trop passe partout.

Même sans atteindre le Top 3 Pixar (Ratatouille, Monsters Inc., Wall.E) Upest à consommer sans modération.

Messages subliminal du film : réalisez vos rêves avant qu'il ne soit trop tard...

Notes

[1] A peine dix minutes et j'ai les larmes aux yeux. Au passage, pas pratiques les lunettes 3D, pour s'essuyer les yeux.

[2] Note pour plus tard : faire un tour au Disney Store.