Il faut dire que le matériau de base était loin d'être enthousiasmant. Rappelez-vous, le sixième bouquin de la série comptait 550 pages de mièvreries adolescentes et délires paranoïques + 50 pages d'action.

David Yates a fait un double pari : humour et esthétique. Une double réussite.

Le film est drôle, très drôle même, il ne se passe rien mais qu'est-ce qu'on se marre, surtout quand Harry se drogue.

Le film est beau, vraiment très beau, il ne se passe rien mais on en a plein les yeux, surtout quand Harry se balade dans les rêves de Vous-savez-qui.

Et le feu d'artifice final du bouquin ? La bataille rangée dans Hogwarth entre élèves et Death Eaters ? La mort de Dumbledore (on est entre nous, n'est-ce pas) ? Et bien, comment dire, c'est passé à la trappe. Non ? Si. Dommage.

Tiens, tant que nous sommes entre nous, deux amis ont trouvé que la fin laissait trop planer le doute sur la culpabilité de Snape, mais une amie qui n'avait lu ni HP6 ni HP7 n'y a vu que du feu.