L'après-midi, à deux heures, les pierres blanches des murs chauffent. Sans vent, la ville est étouffante. D'ailleurs les habitants se cachent. L'on ne croise que quelques touristes, appareil photo en bandoulière, et parfois un chat, dérangé pendant sa sieste.

Rues désertes, c'est plus facile pour admirer la ville. Au centre, rues étroites et pavées. Maisons serrées de deux ou trois étages, aux murs salis -la pierre de Lecce est blanche mais poreuse- et parfois croulants. Les monuments, des églises pour la plupart -nous sommes en Italie- sont d'un baroque quasi crème chantilly. A la périphérie, c'est plus moderne, mais encore décrépi. papiers journaux volant dans les rues, scooter à tous les carrefours. C'est un autre monde. Pour le découvrir, allez jeter un oeil sur le blog de Juliette et Laurent (au passage, merci encore pour ce joli week-end ![1]).

Retour à l'argentique noir et blanc, focale fixe 50mm, le temps d'un week-end. Résultat, une nouvelle galerie d'images.

Notes

[1] Qui aurait été parfait si notre bonsaï n'en avait pas profité pour prendre un coup de chaud.