Préambule. Un mot sur la salle : très sympa. Comment ça deux mots ? Vous n'allez pas chipoter. La salle est vraiment très sympa. C'est un restau-bar-salle-de-concert. Décor rétro industriel délabré, de taille correcte pour du jazz cool voire de la musique qui commence à bien bouger. Le barman est un jongleur fou (à voir !) et sa caipirinha est très bonne.

No Jazz. Electro jazz d'inspiration lointaine et géographico-culturellement variée. Plus rythmé que Saint Germain. Plus world que Wise. Moins expérimental que Molvaer. Plus nerveux que Truffaz. Plus club qu'Olympic Gramophon. Des cuivres, du mix, un DJ. Une rythmique lancinante accompagnant des délires groovo-funky-swing[1]. Bref, que du bon en CD et qui promet en live...

Disclaimer. Depuis quelques semaines, je me réveille presque tous les matins dans le bus 290 qui me conduit à l'usine au son de No Jazz, le premier album de No Jazz. Immédiatement, on sent sourdre la partialité et d'aucuns se demandent déjà comment peut-il critiquer objectivement un concert s'il adore la musique ? Permettez-moi de vous faire remarquer qu'adorer quelque chose n'abaisse pas le niveau d'exigence, bien au contraire. Et de toutes les façons, je me fais un devoir de Vous conseiller ce qu'il y a de mieux...

Le concert. Dès les premières notes, on sent que ce sera une réussite. Pas de round d'observation, les No Jazz attaquent sur un rythme endiablé. Sur scène, il y a un batteur-guitariste, un DJ, un saxophoniste, un trompetto-rhodeseur et un claviériste-programmeur. Plus un chanteur hip hop sur certains titres. Rythmes entêtants, cuivres enivrants, scratchs éblouissants. Au fil des titres les influences passent de l'Afrique -noire puis du nord- à l'Asie en passant par l'Amérique Latine. Les ambiances sont variés, toujours chaudes, joyeuses. No Jazz invite à la fête -certains morceaux frisent la musique de club- et donne une sacré pêche.

Complétons le tableau, les musiciens s'amusent beaucoup, dansent comme des fous, sont habillés mardi gras et jouent avec le public. Ce coup-ci encore, j'avais mon appareil photo. Résultat, 2Go de jpg à trier. Ce sera l'objet d'une prochaine note. Quelques teasers pris au hasard car il se fait tard :

No Jazz au Réservoir No Jazz au Réservoir No Jazz au Réservoir No Jazz au Réservoir

Vivement la prochaine !

Notes

[1] Cher Lecteur, constatez l'heure tardive de rédaction de cette note. Ceci expliquant cela, je suis tout à fait conscient que ce paragraphe ne veut pas dire grand chose. Le mieux pour savoir à quoi ressemble No Jazz, c'est d'écouter. Na!