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C'est l'heure de partir, je checke out mon hôtel et partage un taxi vers l'airport avec un japonais de JAEA (le CEA du soleil levant).

Au guichet Delta, on s'étonne. Nulle trace de ma présence sur le Tucson Atlanta de 13h30. On vérifie, revérifie. Rien n'y fait. On s'excuse et me propose un vol d'une autre compagnie qui part tout de suite pour Phoenix. De là je pourrai aller à Atlanta à temps pour rentrer en France. Heureusement que je suis arrivé trois heures en avance.

Ce changement de compagnie fait de moi un suspect : tous mes bagages sont fouillés et passés au détecteur d'explosif.

11h20, mon avion miniature s'envole et me permet d'admirer le paysage arizonien. On dirait ces images prises par les sondes sur Mars...

12h08, j'atterris à Phoenix (charmante ville) pour redécoller à 12h47 direction Atlanta.

Arizona : the grand canyon state. (même si là, pour le coup, ce n'est pas le grand canyon)

Quelques lacs de sel.

Peu à peu le paysage change. D'abord les champs sont carrés.

Puis ronds.

Et enfin plus nombreux.

Vers Atlanta, nous sommes pris en sandwich par les nuages.

18h10, atterrissage sous orage.

Le guichet Air France est tenu par des gens de Delta. Mais lorsqu'on a un billet AF, ils entament par bonjour et terminent par bon voyage.

Le salon business me fait penser au bar de l'hôtel de Lost in translation.

21h, je redécolle, direction la maison.

Les turbulences retardent le repas du soir, j'en profite pour re-regarder Casino Royale (déception : la version avion est écourtée). Ensuite, c'est une timable de jambon cru au fromage de chèvre puis un magret de canard sauce poire.

Je m'endors devant a good year. Le petit (énorme en fait) déjeuner est servi à cinq heures, enfin, dix heures, je remets ma montre à l'heure française.

Atterrissage, bus, douanes, RER, appartement, douche. Home, sweet home.