Coquilles Saint-Jacques à la bretonne
Par Bertrand Ytournel le dimanche, 18 février 2007, 11:08 - miam - Lien permanent
Recette transcrite par la maman de Sophie d'après les commentaires du grand-père de Sophie qui faisait les meilleures coquilles saint-jacques à la bretonne....
Dans la famille de Sophie, cette recette est quasi-légendaire, tout le monde en parle avec émotion -Ah, c'était quelque chose !- et regrets. Car le savoir-faire s'est perdu.
Quand on lui demandait de préciser les quantités de beurre, de vin blanc ou de mie, le grand-père répondait invariablement tu vois. Pour la température du four, c'était tu vois bien. De sorte que plus personne -jamais !- ne pourra refaire d'aussi bonnes coquilles saint-jacques à la bretonne.
Perdu d'avance, donc. Pas grave, nous nous y risquâmes hier soir.
''Hacher assez finement deux ou trois oignons blancs. Les faire revenir dans du beurre puis ajouter un ou deux verres de vin blanc et laisser réduire.
Ajouter de la mie de pain et un bon morceau de beurre. Lorsque le mélange a pris une allure sympathique, ajouter les noix de saint-jacques (500g environ) coupées en morceaux et laisser cuire quelques minutes.
Garnisser les coquilles avec le mélange, saupoudrer de chapelure et déposer une noix de beurre. Passer au four 10 à 15 minutes et servir bien chaud.'' (On peut fort agréablement accompagner le plat avec du Sancerre - domaine de la Voltonnerie 2005)
De mon côté, je n'ai jamais goûté les coquilles du grand-père, c'est donc libéré du syndrome c'était mieux avant que je l'affirme haut et fort : c'était miam-miam !
Commentaires
Moi même, je n'ai pas de souvenir des coquilles saint-jacques de mon grand-père, même si j'en entends régulièrement parler pendant les repas de famille.
Je connais le goût de celles de ma mère, qui s'efforce depuis longtemps de reproduire les coquilles légendaires. Elles sont succulentes, mais semble-t-il toujours moins bien que les originales.
Les notres d'hier soir étaient très bonnes. Mais je crains malheureusement que si un autre membre de ma famille avait été présent, il n'aurait pu s'empêcher de constater qu'il y a de la perte à chaque génération.
Il n'empêche. Mes enfants apprendront un jour cette recette et on leur répétera toute leur enfance, comme à moi, que seul leur arrière-grand-père savait vraiment les faire.