Un petit tour et puis s'en vont
Par Bertrand Ytournel le vendredi, 6 octobre 2006, 14:40 - instantané - Lien permanent
Ils sont rentrés par la fenêtre de la chambre, négligemment laissée ouverte. En ont fait le tour rapidement et ont poussé jusqu'au vestibule. De là, ils m'ont vu. J'étais de dos, occupé à réinstaller mon ordinateur.
Ils se sont approchés. Je les ai entendu, un petit frrrrrt de rien du tout. Pour ne pas les effrayer, j'ai bougé le moins possible. Le premier s'est assis sur le canapé, l'autre s'est dirigé vers la fenêtre du salon. Il s'est mis à voleter sur place, pour jauger la vue. J'ai cru qu'il allait se poser sur le bonsaï, mais non il a fait le tour de la pièce et a jeté un oeil dans la cuisine. Suivi par l'autre.
J'allais leur montrer la salle de bain, mais -très poliment- ils se sont retirés. Je les ai suivi dans la chambre. Ils se sont posés sur le rebord de la fenêtre pour échanger leurs impressions. Tchip tchip ? (un peu grand non ?) -Tchip (oui et pas assez de perchoirs). Et ils se sont envolés.
En ce moment, il y a un couple de piafs qui cherche un appart' dans le XVe.
Commentaires
D'aucun dirait "il dit qu'il voit pas le rapport", mais cette note me rappelle une anecdote:
Quand j'étais petit, je pensais que les moineaux étaient les bébés des pigeons...
Toujours les uns à côtés des autres dans les parcs, jamais de vrais bébés pigeons ou moineaux à côté (je n'étais pas encore au courant du "tu sors pas d'la maison tant qu't'as pas d'plumes..."), etc.
Bon, le gros hic vient juste du fait que ma naïve vision de la famille pigeon m'a suivi... jusqu'a mes 16 ans. (grosse désillusion, ce jour là, d'ailleurs).
Voilà, c'est tout.