Pluie, pluie, pluie et encore pluie. La météo avait beau promettre des améliorations, rien ne venait. Et le jour fatidique du retour sur Paris s'approchait... Je ne sais pas vous, Lecteur, mais le soleil me semble un élément essentiel des vacances. Un vaste souvenir préévolutif, de l'époque où tout le monde photosynthétisait, j'imagine. Le comité de direction se réunit et décida d'un repli stratégique à Clermont. Au moins, là-bas, s'il pleuvait on pourrait toujours profiter d'un toit et d'un lit.

Nous partîmes sous la pluie, et chaque kilomètre qui nous éloigna de Chamonix vit le temps s'améliorer. A Clermont, l'été était comme d'habitude. Ensoleillé.

Pour la faire sécher, on monta la tente dans le jardin de la maison parentale. Il faisait beau. C'était tentant, nous avons campé dans le jardin. Hé hé.

A l'origine ce devait être des vacances randonnée, dimanche, nous sommes allés marcher du côté du Paradis, sur le chemin des crètes. Aujourd'hui, ce fut le lac de Guéry.

Puis le lac de Servières, où il y a de jolies libellules bleues.

Et il fait beau. Enfin.