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Ce matin là, nous nous levons très tôt pour prendre le bus Reykjavik-Landmannalaugar.

Le trajet en bus commence comme tous les trajets en bus : une gentille route avec des gens qui parlent trop fort tandis que d'autres essaient de dormir.

Assez rapidement, le bus quitte la route principale pour route secondaire également appelé chemin caillouteux. Le car continue de foncer et croise une première rivière. Pas de pont. Pas de problème, on traverse à gué. Et oui, c'est comme ça en Islande !

Nous quittons ensuite le chemin pour rejoindre une piste : ça se met à secouer dans tous les sens et le paysage devient lunaire - et d'ailleurs, c'est dans un paysage tintinesque d'on a marché sur la lune (mais au ciel bleu) que les chauffeurs font leur pause réglementaire. A partir de ce point, plus la moindre trace d'animal sauvage - pas même un oiseau. Et la végétation se fait rare et rase.

Le car reprend la route et les montagnes se colorent brusquement, nous arrivons enfin au Landmannalaugar !

Le camp est un ensemble de petites baraques et aires de camping, à proximité de sources chaudes, encadrées de montagnes colorées, de volcans et de vieilles coulées de laves... Nous passons l'après-midi à randonner autour du camp et on en prend plein les yeux !

De retour au camp, certains plongent dans les sources chaudes du coin tandis que d'autres chassent l'arc-en-ciel.

Nous passons la nuit à Landmannalaugar Hut - les sommiers sont sommaires (dortoirs d'une quinzaine de personnes) et les moyens pour cuisiner limités mais suffisants pour préparer un gros plat de pâtes (l'option camping a été envisagée - heureusement écartée).