Un peu d'administratif

Samedi matin, j'enfourche mon joli vélo vert en direction de la Tour Eiffel - au pied de laquelle l'organisation du Tri' a monté son QG. Il bruine doucettement sur les nombreux concurrents venus déposer leur vélo.

1ère étape, dans une tente en bord de Seine. Il faut signer une décharge pour nager dans la Seine (qui curieusement ne répond pas au cahier des charges des eaux de baignade). Contre un certificat médical, on me remet une enveloppe qui contient quelques autocollants, une puce, un bonnet jaune[1] et deux dossards.

2ème étape, au Champ de Mars. Un autocollant sur le vélo, un sur le casque, je me dirige vers le parc à vélo. A l'entrée, quelqu'un me tague mon numéro de dossard -1748- sur le bras et le mollet gauches (on est prié de ne pas se laver d'ici la course). Un arbitre (qui porte un maillot d'arbitre, c'est à dire rayé verticalement noir et blanc) inspecte mon vélo puis enfin, je dépose ma bécane à son emplacement...

3ème étape, au Trocadéro. Une dernière queue pour récupérer le grand sac blanc avec la dotation. Le sac servira de consigne pendant la course ; la dotation, c'est pour frimer : une gourde de sportif, de la poudre pour boisson d’athlète, un magazine d'homme (GQ), un T-shirt de héros... plus une visière naze et quelques prospectus rigolos.

Deux heures dans une ambiance plutôt bon enfant (j'ai discuté avec pas mal de gens qui comme moi faisaient ça pour la toute première fois) - pas mal de queue malgré la bonne organisation.

Faire son sac

De retour à la maison, un déjeuner léger, une bonne sieste et hop ! il est l'heure de faire son sac. Dans l'ordre d'utilisation : maillot de bain, tenue tri-fonction, montre, puce de chronométrage, paire de sandales, chiffon, pompe, lunettes de natation, bonnet de bain, serviette (pour s'essuyer les pieds), casque de vélo, chaussettes et chaussures (on peut les talquer pour faciliter l’enfilage), lunettes de soleil (malgré les prévisions météo), un bidon rempli (grenadine à l'eau), sacoche de vélo (contenant une petite bombe anti-crevaison), ceinture porte dossard (sur laquelle sont accrochés un dossard et deux gels énergétiques).

Plus quelques fringues de rechange, les papiers qui vont bien, un téléphone, une carte navigo, les clés de la maison...

Quand on a tout bien vérifié une fois, deux fois, voire trois fois pour les étourdis stressés dans mon genre, il est pile l'heure de faire cuire un bon plat de nouilles al dente[2]. Puis au lit tôt, la nuit sera courte.

Notes

[1] Il y a trois couleurs de bonnet : les rouges, les jaunes et les bleus. Comme il n'est pas raisonnable de lancer 4500 personnes d'un seul coup, les organisateurs ont découpé la foule en trois vagues -par ordre d'inscription- et chaque vague a sa couleur de bonnet.

[2] Trop cuites, les nouilles se décomposent en sucres simples et ne servent plus à grand chose...