Magome - jour 6 - jeudi 13 mai 2010
Par Bertrand Ytournel le dimanche, 13 mai 2012, 19:45 - voyage - Lien permanent
Réveil par terre - divers moyens de transport - une ville d'une rue - le montage du futon
Après une très bonne nuit, par terre, notre premier vrai petit déjeuner japonais : rien qui ressemble à du pain ou un croissant.
Au menu : riz, soupe miso, poisson au court bouillon, soupe de tofu, omelette sucrée, thé vert, petits poissons frits, divers légumes marinés, flan, algues épicées et crudités...
Au passage, un mot sur les très seyantes babouches en plastique : elles servent à aller aux toilettes. Dans la chambre d’hôtel, il y a un petit vestibule -qui donne sur les toilettes (via une porte normale) et la chambre (via une porte coulissante en papier et bois)- où l'on se déchausse puisque le sol de la chambre est en tatamis ; pour éviter d'aller aux toilettes en chaussettes, nos hôtes ont prévu des machins en plastique...
Après un nouveau bain, il est temps de reprendre notre périple. Aujourd'hui, nous multiplions les moyens de transport : tortillard pour Ueda, shinkansen pour Nagano, train pour Nakatsugawa et enfin bus pour Magome[1].
Magome est un ancien village de poste sur la route Nakasendo qui reliait Edo (Tokyo) à Kyoto au XVIIe siècle, il a été parfaitement conservé et sert de départ à la balade pédestre Magome - Tsumago, qui passe justement par l'ancienne route impériale.
Nous logeons ce soir au Minshuku Magome-Chaya. Un minshuku, c'est une chambre d'hôte plus ou moins classe, en demi pension, avec bain collectif - une chute de confort sensible par rapport au ryokan.
Nous occupons la fin d'après-midi par une balade sur la rue pavée de Magome, bordée des jolies maisons de bois noir.
Le très bon dîner est servi dans une annexe en face du Minshuku.
Ce soir-là, c'est à nous de dresser le futon. Heureusement, le mode d'emploi est fourni !
Note
[1] Note aux voyageurs qui aiment le bus : au Japon, on monte par la porte arrière, et on descend à l'avant ; on prend un ticket à la montée et on le composte à la descente - la machine indique alors le prix à payer.
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