Petit déjeuner (occidental) tout en haut de l'hôtel, vue imprenable sur Tokyo.

Notre première balade nous mène au parc Yoyogi, ilot de calme dès que l'on franchit l'immense tori en bois nu.

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Au milieu du parc, le sanctuaire Meiji, excellent premier contact avec l'esthétique épurée à la japonaise : à l'extérieur, des murs de bois noirs décorés de quelques touches de peinture blanche et de lanternes en fer forgé ; à l'intérieur, des tatamis, quelques bouts de papiers et un peu de rouge.

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Dans le temple, nous tombons sur la procession d'un mariage shintô.

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Quittant le parc et son calme, nous traversons la rue pour entrer dans Harajuku - quartier jeune, branché et résolument animé.

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Après une petite pause au Nezu Art Museum (très joli jardin), nous attaquons le shopping-souvenir : poupées en bois, kimonos en soie et deux chapeaux (pas vraiment typiques).

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Puis nous continuons vers Shibuya, un autre quartier à la mode, où l'on découvre ce que c'est que la vie de foule.

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Le Japon est un pays de consigne et (donc) de sollicitations sonores et visuelles. Les consignes sont partout, on vous indique les sorties, où il faut marcher, comment il faut traverser la route, où il faut faire la queue pour entrer dans le train... Les publicités sont des consignes comme les autres : on vous dit quoi acheter et où... Mais comme les consignes sont partout, c'est une véritable escalade : si l'un installe une affiche 4x3, l'autre à coté mettra du 15x10 ; le premier répondra avec une affiche éclairée, puis l'autre mettra un écran géant animé ; l'un ajoutera du bruit, et l'autre mettra plus fort et ainsi de suite[1]... Résultat : Tokyo est saturée !

C'est d'autant plus étonnant que le contraste est très fort entre l'épure et le calme des temples et bâtiments traditionnels et le coté clinquant des décorations kitchs (coloré, brillant, toc) et animations permanentes (immenses panneaux lumineux et décibels élevés partout en ville) de la ville moderne.

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Dans le métro, deux populations dominent 1) les gens qui vont au travail : costumes et tailleurs gris, chemises et chemisiers blancs, cravates sombres tous concentrés sur leur téléphone portable[2] et 2) les écoliers en uniforme (à toute heure du jour et de la nuit). Dans les deux cas, l'uniformisation est la règle mais chacun essaie néanmoins de se démarquer sur les rares éléments de l'uniforme qu'ils peuvent changer : les gamins ont des baskets aux couleurs improbables et les adultes ont des pendentifs de portable de toutes les couleurs.

Le soir, nous filons à Roppongi Hills, avec une jolie vue sur la Tokyo Tower.

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Nous étrennons notre guide rouge de Tokyo[3] chez Takeyabu, un restaurant de nouilles soba. Le guide donne l'adresse, le plan et une photo de l'entrée et bien malgré tout, nous avons longuement hésité avant de franchir la porte : pas facile de savoir que c'est bien un restaurant ici.

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Notre étoile du soir était excellente et vraiment différent de ce que nous mangeons d'ordinaire.

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Notes

[1] C'est ainsi que trois semi-remorques recouvertes d'enceintes crachant des flots de décibels se retrouvent à la queue leu leu en plein centre surpeuplé pour faire la pub du girls band du moment...

[2] A Paris, il y a 50% d'iPhone ; à Tokyo, tous les modèles se ressemblent : à clapet.

[3] Il est incroyable ce guide, il n'y a que des restaurants étoilés...