Départ en fin de matinée de Paris, court passage par Rome -vol Alitalia oblige-, suivi d'une étonnante introduction aux trois alphabets japonais par un voisin d'avion et nous atterrissons enfin à Narita.

Premier contact avec l'extrême orient : le guichet des bagages perdus ! Notre sac à dos a raté la correspondance à Rome et devrait arriver demain ou le jour d'après - manque de chance, tous nos vêtements étaient dedans[1]...

Après un passage de douane sans problème, nous filons récupérer nos JR Pass - Achetable uniquement hors du Japon, il permet de voyager sans limite sur toutes les lignes JR - Japan Rail - et quelques lignes de métro tokyoïtes (dont la ligne Yamanote, très utile) et à l'exception du Shinkansen Nozomi...

Jusqu'alors, aucun problème de langue : dans l'aéroport, les nombreuses indications sont doublées en anglais et les gens rencontrés maitrisent à peu près le globish... Sur le quai du Narita Express, deux flics se lancent dans un contrôle volant des plus amusants : comme on ne se comprend pas bien, ils sont écroulés de rire...

Un train manga-esque nous entraine en une grosse demi-heure dans le centre de Tokyo, à l'Hôtel Shinagawa Prince Main Tower, bien situé à défaut d'être charmant.

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Le temps de déposer notre unique valise et d'opérer un court rafraichissement (l'avion, c'est mauvais pour le tein) et nous fonçons voir l'International Forum et le parc Kitanomaru.

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Quelques pas nous approchent des jardins du palais impérial (la vue est toute relative puisqu'on ne peut y accéder que quelques jours par an).

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Nous continuons dans le quartier de Ginza - un peu l'équivalent du boulevard Haussmann à Paris, pour la classe des magasins - et nous en profitons pour acheter quelques vêtements (et oui, demain il faudra bien que nous nous habillions).

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La nuit tombant, nous partons à la recherche d'un restaurant. A priori, c'est facile, il y en a partout. Enfin, il en a dans tous les immeubles, mais ce n'est pas toujours simple de savoir où dans l'immeuble. Dans Ginza, il y a des panneaux lumineux un peu partout à tous les étages de tous les bâtiments. En fait, ils indiquent quel magasin / restaurant se trouve à quel étage[2]. En effet, à Ginza, vous entrez dans un immeuble normal, prenez un ascenseur banalisé qui vous entraine dans un hall qui ressemble à n'importe quel immeuble d'habitation - sauf qu'en fait d'appartements, derrière les portes, se trouvent des magasins ou des restaurants (il y a un plan de l'immeuble qui traine quelque part mais il risque fort de n'être écrit qu'en caractères japonais). Les restaurants sont parfois en sous-sol - c'est assez déroutant au début. Autre élément perturbant : disposer d'une adresse n'est que le début de l'aventure car elle n'indique qu'un "bloc", soit plusieurs immeubles.

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Un truc à savoir, la plupart des restaurants japonais sont très spécialisés. Par exemple, ils ne servent que des sushis, que des nouilles ou que des yakitoris... Et parfois, la spécialisation est extrême : par exemple, ce soir là, le restaurant ne servait que des anguilles grillées (la seule chose que le client choisit est la taille de son assiette).

Ce premier soir, donc, unagi : anguille grillée. Et bien c'était excellent !

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De retour à l'hôtel, par la fenêtre, c'est Lost in Translation.

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Notes

[1] Note pour plus tard : penser à répartir les fringues...

[2] Ca semble idiot comme ça, mais je me suis senti très intelligent quand j'ai compris ce truc... Puis je me suis senti idiot de n'avoir pas immédiatement compris.