Hier soir, sur les planches des l'Essaion, avec Aude, Gwéna, Cyril et Jean-Paul en MC, nous avons éclaté (de rire) une salle comble (et comblée).

Sur scène : l'éducation financière commence avec la petite souris, un petit déjeuner torride, comment se débarrasser de son connard de mari, une course poursuite de morts-vivants, l'entrainement d'une section de bras cassés, les animaux de la jungle, une opération de verrue adultère, le cornichon portugais (drame sociétal), la quête du saint nectaire, et d'autres bizarreries qui m'échappent... C'était très chouette !

En coulisses, après la représentation, Antoine nous a félicité pour un lazzi d'école. Mais qu'est-ce qu'un lazzi ? C'est un effet comique né de la rupture d'une répétition. En l'occurrence, nous jouions une improvisation sur le thème ; le retour des déterrés (deux morts vivants qui poursuivent une pauvre fille qui arrive à se rejoindre un autre survivant in extremis derrière une porte) avec une contrainte de réduction de l'espace, c'est à dire que l'on joue une scène normalement, puis on la rejoue -à l'identique- dans cinq mètres carrés, puis à nouveau dans un mètre carré pour finir par la rejouer dans dix centimètres carrés. Les trois premières fois, la porte a bien claqué au nez des zombies mais la quatrième, dans la bousculade due à la contrainte d'espace, un des zombies s'est retrouvé dans la pièce, avec les survivants... Lazzi oblige, il a tout fait pour en ressortir... (bon, en vrai, ça rend mieux qu'en raconté)