Sous couvert d'une introspection en public (une extraspection ?) et en multipliant les questions oratoires, ils finissent par converger vers l'une des deux positions suivantes :

1- Je suis de merveilleux de partager les détails de ma vie palpipante avec la planète entière, et Vous avez vraiment de la chance de me lire.

Ou bien

2- Ces temps-ci, j'ai vachement mieux à faire que d'écrire sur mon blog mais je suis désolé, je m'excuse, je vous promets que ça va s'améliorer, s'il Vous plait, ne partez pas...

D'habitude, lorsque l'auteur de ces lignes nombrilise, c'est pour se plaindre d'un manque de temps -par exemple ici, ou là-bas. Deuxième catégorie, donc. 

Ceci étant posé, cher Lecteur, il ne Vous a pas échappé que, ces derniers temps, ce blog semble avoir retrouvé sa vigueur des premiers jours. 

Vingt-sept billets en vingt-cinq jours, incroyable, non ? Et puis pas n'importe quels billets : des récits de voyages héroïques à l'autre bout du monde, avec des photos et tout et tout... Alors, il n'est pas formidable, l'auteur, de Vous faire partager sa vie merveilleuse ? 

Je pressens que Votre reconnaissance (toute légitime) se double d'une interrogation (quasi admirative) : "mais comment fait-il ?" Et bien figurez-Vous que l'auteur a trouvé un moyen infaillible de dégager du temps : une crise d'appendicite aiguë, l'opération qui va avec (en Italie s'il vous plait, parce qu'à Paris c'était trop facile) et le congé qui s'en suit...

Bon. L'arrêt est maintenant passé, il n'est pas impossible que nous retombions dans une fréquence de publication moins soutenue, voire franchement plus aléatoire. N'en profitez pas pour partir, cher Lecteur, s'il Vous plait...