Des 2h40 de film, ce n'est pas vraiment le scénario que l'on retiendra. Très classique, les méchants d'un côté et les gentils de l'autre ; au milieu un candide qui va passer d'un camp à l'autre[1].

Des 2h40 en salle, on passera vite sur les lunettes 3D, y'a pas à dire, c'est tout sauf sexy...

Des 2h40 de spectacle, on oubliera certainement les acteurs, tellement grimés qu'on ne les reconnait guère[2].

Et bien malgré ces défauts flagrants, les 2h40 passent beaucoup trop vite !

Avatar est un voyage à la croisée de Mézières, Miyazaki[3], Lucas, Spielberg, Malik, dopé au Jackson et Besson...

Le monde de Pandora est beau, dépaysant, immense, inventif, surprenant...

Bref, des 2h40 d'Avatar, on ne retiendra qu'une chose : Pandora. Et croyez-moi, un tel univers vaut largement un scénario original.    

Notes

[1] Parce que les méchants sont trop méchants alors que les gentils, eux, sont vraiment gentils...

[2] Dans le même genre, qui avait reconnu l'excellent Tim Roth dans la planète des singes de Tim Burton ?

[3] Si si, j'insiste, il y a du Mononoke là-dedans...