Résultat : un film oxymore.

Tommy Lee Jones est un acteur épatant, tout en subtilité.

James Lee Burke a créé un polar sombre et lumineux, récit à tiroir mélangeant rêve et cruelle réalité.

Bertrand Tavernier a construit une atmosphère étrange brumeuse et électrique, à la fois familière et dérangeante.

Le film prend son temps comme l'intrigue s'épaissit, le héros semble découvrir un monde qu'il connait par coeur et le specateur est embarqué -presque malgré lui- dans un monde noir, violent, mauvais, mais aussi fascinant, beau (la musique, la photographie) et aussi onirique.

Allez, deux regrets (contradictoires) : la BO est superbe mais certaines scènes sont coupées après quelques instants de musique uniquement (frustration) et il y a quelques longueurs.

PS : j'aimerais beaucoup voir la version américaine (une occasion rare de voir le poids du montage dans la réussite d'un film...)