Même personnage un peu niais. Une autre histoire individuelle qui accompagne celle de son pays. L'inde plutôt que les U.S. Même procédés narratifs. Une autre B.O. entêtante. La même quête (impossible) d'un amour d'enfance. L'un va de mal en pis tandis que l'autre enchaîne les exploits...

Beaucoup de points communs. Mais pas du tout le même film. Là où Zemeckis vantait les valeurs de l'Amérique (et jouait les moralisateurs), Boyle s'acharne à montrer qu'il y a de l'espoir malgré tout, malgré la férocité, l'absurdité et la misère...

Slumdog Millionaire fonce à deux cents à l'heure. Il en met plein les yeux (couleurs criardes, gros plans, caméra portée...), et les oreilles (musiques entraînantes, bruits assourdissants).

Tour à tour hilarant, effrayant, dégoûtant, révoltant, émouvant... il entraîne les spectateurs dans un irrésistible tourbillon.

En deux mots : excellent film.